Les FDLR contrôlent désormais plus de positions qu'ils n'en contrôlaient avant l'opération conjointe

Democratic Forces for the Liberation of Rwanda (FDLR) soldiers patrol on April, 2009 in Lushebere in the Massasi district, eastern DRCongo, 50 kilometres north-east of provincial capital Goma. Rebels in eastern Democratic Republic of Congo clashed again Thursday with pro-government groups, both sides said, each accusing the other of attempted encroachment.

Moins d'un mois après la fin de l'opération militaire congolo-rwandaise contre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), de nouvelles attaques de ces rebelles sont signalées dans l'est de la République démocratique du Congo. Selon le Haut commissariat aux réfugiés, elles auraient provoqué la fuite de 30 000 civils, essentiellement dans le territoire de Lubero, au nord du Kivu.
Ces deux dernières semaines, trente mille villageois selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) ont fui les exactions des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). Les rebelles hutus rwandais se vengent sur la population après avoir été la cible en début d’année d’une opération militaire rwando-congolaise.
Le HCR se dit préoccupé par cette situation qui ralentit son travail d’assistance aux populations déplacées dans la région. La société civile du Nord-Kivu de son côté parle « d’une situation catastrophique ». L’armée congolaise déployée sur place n’arrive pas à contrôler les différents groupes rebelles FDLR éparpillés dans l’ensemble de la province.
Selon le président de la société civile du Nord-Kivu, les FDLR sont revenus à Walikale. Ils sont aussi présents à Lubero et aux portes du Butembo, territoires qu’ils ne contrôlaient pas avant l’opération conjointe.